1992-2000

samedi 7 décembre 2013

Justement, entre 1992 et 1994, la troupe cherche ce qu’elle a envie de jouer, tout en participant à de nombreux stages, à des tournois d’improvisation et en s’investissant beaucoup dans l’Association de l’Adec 56. Plusieurs textes sont mis sur l’établi théâtral : « Le Pic du bossu » de Sławomir Mrożek, « Le Révizor » de Nicolas Gogol ... ou encore « Les vacances » de Jean-Claude Grumberg ... Aucun de ces textes n’aboutira à un spectacle présenté en public. Crise de croissance. Questionnements sur le répertoire. Questionnements sur ce que nous voulons et sur ce que nous pouvons travailler... Petite traversée aride. On opte pour de petites formes, ressentant la nécessité de rencontrer le public après ces deux années de travail sans représentation, et de le rencontrer vite sans se lancer dans un long travail sur une longue pièce, qui peut-être, encore n’aboutirait pas ?... Petit parfum d’angoisse : sommes-nous encore capables de jouer ? ...

... La Rumeur revient avec « Aux p’tits potins », extraits d’Harold Pinter, mis en scène par Jean-Luc Emeraud, joués en version Cabaret... Nous sortons alors, avec Harold, de notre petite période d’aridité, pourrait-on dire, aride...
1995, 1996 : Jean-François Guitton se lance dans sa deuxième mise en scène, après « La Belle au Bois dormant » en allant chatouiller, de son plein gré, Molière et son fameux « Médecin malgré lui ».

Avec Molière, le Théâtre de la Rumeur joue un peu partout, dedans, dehors, dans de grandes salles, dans de petites salles, sur le parvis d’une église, devant des lycéens, au Festival de Lizio (le dimanche matin du festival, le « Médecin malgré lui » est programmé « off » : salle comble, superbe souvenir, public hyper-chaleureux et réactif ... une représentation qui, le temps aidant, passant, se couvre de poussière magique... il y a des représentations comme ça, où on se demande encore ce qui s’est passé ... est-ce parce que c’était « off » ?, imprévu ? en sus ? ...). Voilà une pièce dont la bonne humeur nous a contaminés ... il faut dire que le metteur en scène aimait à nous rappeler avant chaque représentation, riant d’avance de ce qu’il allait nous dire, c’est-à-dire contaminé lui-même : « soyez vifs, joyeux et malicieux ! ».

À la Rumeur, nous écoutons toujours et appliquons toujours ce que nous dit le metteur en scène et nous avons été, sans nous forcer, vifs, joyeux et malicieux autant que nous le pouvions... En tout cas, le clystère de Molière nous débarrassa de nos restes d’angoisse résiduelle de la période aride précédente et lorsque Jean-François nous propose de monter l’« Antigone » de Jean Anouilh, nous lui emboîtons le pas, vifs, joyeux et malicieux,... toujours.
1997, 1998 : Nous travaillons le texte de Anouilh et les personnages d’Antigone tout d’abord avec l’aide d’Alain Kowalczyk, sous forme de stages puis Jean-François Guitton se charge de la mise en scène. Le cyclo réapparaît, de quoi alimenter le bagou de certaines (es) commentateurs(trices) des rouleurs-plieurs de cyclo.


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